mardi 10 mars 2009

Top 10 de la déstabilisation du mental adverse


On le sait tous, un athlète est à "l'apogée de sa performance" lorsqu'il arrive à mettre en adéquation sa forme physique, sa technique et sa force mentale. Il n'est pas question ici de détailler les techniques pour y arriver (entrainements physiques, nutrition, relaxation, gestion du stress,...) mais de donner quelques techniques applicables dans le respect de "l'éthique sportive" permettant d'impacter le mental de son adversaire et d'infléchir sa performance.

1. La première impression...
Arrivez avec 5 min de retard. Ceci aura pour effet de faire gamberger son adversaire. Soit cela va l'énerver de pas commencer à l'heure, soit il aura pendant 5 min espéré gagner sur forfait. Dans les 2 cas, la préparation mentale de votre adversaire sera impactée.

2. Maladresse de l'échauffement
Le dilemme : arriver à s'échauffer sans que l'adversaire lui s'échauffe correctement. Par exemple, ne jamais jouer sur le revers de son adversaire à l'échauffement. Faire des balles molles quand il est à la volée, faire des balles très hautes pour les smashs,...l'objectif étant qu'à la fin de l'échauffement, l'adversaire ne soit pas rassuré sur ses capacités physiques et techniques. Le "must", c'est de courir 15 minutes avant et de faire un échauffement qui ne dure que 10 minutes en changeant les ateliers rapidement.

3. En rajouter des tonnes sur vos points
Ne pas hésitez sur des points gagnants ou des fautes de son adversaire à crier des "OUAIS", "YEEEEES", "ALLLEZ",... ces cris vont maintenir votre motivation au top.
Il faut montrer que c'est vous le plus fort sur le terrain. Si vous en imposez plus, certains adversaires s'effaceront devant le lion qui rugit.

4. Imposer le rythme des changements de côtéImposer son rythme sur les changements de côté c'est soumettre l'autre à sa décision de "quand le jeu reprend". Si votre adversaire utilise la minute complète, alors tenez 10 sec de plus. L'objectif est de montrer qui décide, qui est le mâle dominant dans l'arène.

5. Ne pas encourager son adversaire
Sur un beau point, ne congratulez pas votre adversaire. Contenez votre réaction. Allez-y même d'un "OH LE BOL".

6. Cassez le rythme
Si le match ne tourne pas en votre faveur, alors essayez de casser le rythme sur et en dehors du terrain. Faites une pause WC, une pause remplissage de bouteille, relacez vos chaussures entre 2 points,...

7. Les balles elles sont à moi
Lorsque vous servez, demandez à avoir les 4 balles avec vous en permanence. Cela énervera votre adversaire, il se sentira dominer : "redonne la baballe à ton maîmaître".

8. L'effet de surprise
Quoi de plus déconcertant, qu'un évènement inapproprié et incongru. Un OVNI qui débarque, une femme nue qui traverse le terrain, changer son short et son t-shirt par un paréo. Préparez à l'avance un effet de surprise qui déconcentrera votre adversaire. Il faut bien sûr le faire sur un moment stratégique du match. Cette déconcentration ponctuelle vous permettra de gagner un point ou deux facilement. Mais attention, à ne pas vous même être déconcentré.





9. Feindre la blessure
L'objectif ici étant de modifier l'attitude de l'adversaire. En vous voyant blesser, l'adversaire peut alors modifier son jeu :
  • la compassion que lui suscitera la blessure, va le déstabiliser. Il va avoir du mal à achever une bête désarmée. A vous de profitez de ce laps de temps pour inverser le cours du jeu.
  • c'est un sadique, il va chercher à appuyer là où ça fait mal. Du coup votre adversaire va changer sa tactique de jeu, ce qui finalement peut le desservir.
10. Abandonnez...reculer pour mieux sauter
Si jamais vous sentez le vent tourner, vous pouvez abandonner. De toute façon vous auriez perdu le match. Le fait d'abandonner a pour objectif que le jour ou vous croiserez de nouveau votre adversaire, vous serez à pieds d'égalité : pas de défaite sportive contre lui. Mentalement, votre adversaire saura qu'il ne vous a pas battu à la loyale.

Attention au retour longue ligne de cette méthode :
  • elle peut vous déstabiliser vous-même. En effet, comme toute technique nouvelle, le fait de vouloir l'appliquer en match, sans que cela soit "un geste naturel" va vous amener à réfléchir. Cette réflexion va parasiter votre mental et les vrais rélflexions à mener (stratégie,...).

  • cette technique peut avoir l'effet inverse sur votre adversaire. Certaines personnes ont besoin d'éléments déclencheurs pour trouver leur apogée mentale. Cette technique de sape morale, ne va faire qu'attiser et augmenter la force mentale de votre adversaire.

  • en abuser, c'est tirer une croix sur ses amis du tennis. Optez en plus pour du chant choral, ça vous permettra de bosser votre respiration. Professionnaliser son jeu, c'est professionnaliser le contexte du jeu, et donc ses relations.

2 commentaires:

  1. Ne pas oublier également la technique consistant à complimenter son adversaire par des "tu sers vraiment super bien" ou des "j'adore ton revers, montre moi comment tu fais". Il s'ensuivra alors une réflexion intense sur chacun de ces coups qui étaient jusqu'alors automatisés ; et donc, un ratage beaucoup plus fréquent entraînant une perte de confiance dans ses coups : imparable.

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  2. Je trouve cet article absolument répugnant. Le tennis est un SPORT. Utiliser ce genre de techniques est honteux ; et qui plus est inutile. Car celui qui gagnera sera celui qui fait ses preuves en jouant, et non pas en déstabilisant son adversaire.
    Ce genre d'article ne fait qu'alimenter un mauvais esprit, qui s'ouvre à la tricherie. C'est ridicule, et je le redis honteux. Un tennis noble et fair play c'est tellement plus beau.

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