
On peut alors légitimement se demander si jouer avec une prothèse capillaire (ce qui est autorisé) n'accroit pas la performance de l'athlète.
En l'occurrence, la veille de la finale, sa perruque s'est décollée, et André a du l'agrafer pour la faire tenir. On peut penser, que psychologiquement André a été déstabilisé par cela et psychologiquement, n'a pas pu être dans les meilleures conditions pour son match. Imaginez vous qu'il perde sa perruque, il aurait été la risée du monde entier !
Maintenant, revenons aux matchs précédents l'incident du décollage. Il est là aussi tout à fait envisageable que de jouer avec sa perruque, le réconfortait dans l'image qu'il laissait transparaitre de lui même, et qu'avec cette confiance cumulée, ça lui a permis de remporter ses matchs. La prothèse capillaire était alors un dopant psychologique.
On peut alors extrapoler, et se demander si une opération chirurgie esthétique, n'est pas là également un moyen non naturel d'augmenter sa confiance psychologique et donc indirectement son tennis. De la même manière que des drogues désinhibantes pourraient décomplexer et alors améliorer les performances de l'athlète.
On pourrait alors pousser le vice plus loin, et se demander si les tenues des joueurs, les chaussures, la raquette, de la même manière que les combinaisons de natation, n'accroient pas les performances des athlètes tant sur le plan technique que psychologique ?
C'est cet argument qui est souvent avancé en formule 1 sur la comparaison des pilotes. Comment comparer les pilotes qui conduisent des voitures différentes ? Au tennis, c'est presque pareil, si ce n'est que le matériel n'influe pas autant les performances de l'athlète.
Finalement, Agassi aura le dernier mot en rasant ses cheveux et en redevenant numéro 1 mondial plus tard. Tout son talent ne provenait pas de sa prothèse capillaire. Peut-être des amphétamines et autres drogues ? Dans le même livre, Agassi avoue qu'il a bien consommé volontairement des amphétamines, et que l'indulgence qu'il avait demandée à l'époque n'était pas justifiée. Il avait insinué qu'il avait bu dans le verre de son coach qui lui consommait des amphétamines...
Au passage, aujourd'hui il serait bon de le laisser avec cette histoire qui date de 20 ans, et que les contrôles souples antidopages de l'époque permettaient sûrement une consommation de produits dopants. Que dire de Lendl, Chang, et autres tennismen de l'époque ?



"Gomez, c'est le mec de Gomez et Tavares ?"
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